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THE ARRS: Studio-Report du nouvel album, 1ere Partie...

THE ARRS: Studio-Report du nouvel album, 1ere Partie...


 

Il y a peu de temps, le label de THE ARRS, Season Of Mist, nous proposait d'aller rencontrer en studio le groupe pour se faire un avis à chaud sur le nouvel album qui devrait logiquement paraître en Mars 2009... C'est donc un Pablo très motivé (mais aussi très fan de nos furieux MetalCoreux !) qui s'y est collé, pour cette première partie qui concerne la séance de pré-écoute, alors que la deuxième qui arrive sera quant à elle, un interview avec THE ARRS et leur ingénieur-Son. C'est parti!



 

C'est un THE ARRS en très grande forme que nous retrouvons pour son troisième album. Sans aucune faiblesse, je n'ai trouvé en cet album que des qualités, et je l'ai ressenti comme uen synthèse intelligente du meilleur des deux premiers albums du groupe, tout en amenant de nouvelles idées prometteuses.
Il m'a mis une sacrée baffe, j'attends avec impatience sa sortie, en Mars prochain !


1) SACRIFICE

Une première chanson à l'écoute qui part vraiment très fort, intronisée par le roulement de la batterie. C'est direct et vachement efficace. Si on y ajoute le refrain mélodique chanté en anglais dans les back-vocals, on est clairement dans la continuité de 'Trinité', le précédent opus du groupe.
On y trouve d'excellents gutturaux de Nico pour un break, puissant et montant en intensité crescendo, appuyé par la batterie, pour accéléré façon Thrash.
La chanson finit sur un break bien senti.
A noter qu'à la pré-écoute, ce morceau n'était pas encore mixé et mastérisé. Mais il sonne déjà bon !


2) L'EMPRISE

Cette chanson devrait normalement être la septième sur l'album.
Tout comme le premier morceau "Sacrifice", l'entrée en matière est directe, avec un riff efficace typique de la bande à Nico, suivi d'un break à la batterie pour repartir fort.
Avec un passage two step très hardcore old-school et hyper groovy, The ARRS n'oublie clairement pas ses influences hardcore. Le refrain en chant hurlé, puis un passage mélodique, on se dit que ce morceau se rapproche de ce que The ARRS a fait sur 'Aussi loin que le regard des anges'. C'est sans compter sur un surprenant
blast et la galopante double pédale de Toki, appuyé par les gutturaux dévastateurs de Nico. Un morceau impressionnant!


3) NIHIL

Des gros roulements, un crescendo malsain pour faire monter une sacrée pression, voila un morceau qui surprend.
En bien. Un très bon break à la basse avec un chant hurlé, une galopade typé Thrashcore, tout cela dans un esprit lourd et agressif, on peut dire que le groupe innove sans perdre ses acquis et sa patte. Le break final avec un accapela
appelle les moshparts et les bravehearts !


4) VENGEANCE

Le chant intronise un morceau qui commence à 200 à l'heure, et où la double pédale est omniprésente. A la suite de cette intro rapide, un rythme hardcore trés groovy prend la relève, pour amener une moshpart dévastatrice.
Après avoir répété une seconde fois cette séquence, on a le droit à un passage quasi-apocalyptique, servi par les guitares et la double-pédale de Toki. Le morceau revient sur le riff principal pour finir en beauté.


5) SOMBRE UNIVERS

Pour ce morceau, ce sont les guitares qui sont à l'honneur. Elles débutent le riff principal, avant d'être rejoint par la batterie. Tour à tour groovy et brutal, ce morceau sait jouer sur la polyvalence de ses musiciens.
Entre les backing-vocaux mélodique en anglais, un riff principal appuyé avec la double pédale, et des chants gutturaux en finitions, The ARRS démontre ici son talent.


6) CIEL ENFER

Le nom caractérise à merveille l'atmosphère de ce morceau : malsaine et agressive. L'intro est sombre, avec des choeurs et un arpège dissonant, avant que n'éclate la brutalité du morceau, avec la batterie et sa double pédale frôlant le Death, on découvre un nouveau The ARRS. 
Même les couplets, sans l'aide de la double pédale, transpirent la brutalité.
C'est alors qu'on a le droit à un break énorme, avec des triolets et une double pédale décidément inspirée. Sans doute l'un des meilleurs morceaux de l'album.


7) CANNIBAL

Un riff death/thrash entrecoupé par un break de la batterie, puis continue avec la double pédale, on retrouve un The ARRS des débuts, époque du premier album. Le riff principal est très groovy, les breaks sont efficaces, et les passages mélodiques
réussis. Au milieu de la chanson, le cri guttural de Nico annonce clairement l'appel au circle pit. Le riff de guitare final est encore une fois très thrash, dans l'optique d'un "Troops of Doom".


8) SEUL CONTRE TOUS

Le riff DeathCore du début avec un intéressant picking aigu, bien accompagné par la batterie en mid-tempo permet de se reposer un peu. Mais c'est sans compter sur la furieuse envie du groupe de surprendre l'auditeur, et le retour d'un méchant blast pour un break encore une fois réussi.
Le refrain est de qualité et puissant. On finit par un break Batterie/Guitares
qui rappelle par moment Pantera. Encore une fois un très bon morceau.


9) INTERLUDE

Ici on à le droit à un moment de répit. Les violons et les arpèges de guitares en son clair sont magnifiques, tout comme le crescendo des violons, qui accompagne à merveille un morceau doux et atmosphérique.
On note toutefois un petit côté dramatique, appuyé par les cordes. Ce n'est pas "Requiem for a dream", mais c'est dans l'esprit. Je n'avais pas trouvé l'interlude de 'Trinité' réussie, celle là est excellente.


10) Morceau non définitif

Un morceau qui n'a pas encore eu tous les chants placés, ni les refrains, mais qui recèle déjà une véritable force.
Dans l'idée de 'Trinité', mais avec un arpège et de vrais violons, donc mieux fait.
Passé les arpèges clean, on repart dans la brutalité qui a fait la réputation de The ARRS, entrecoupé de passages mélodiques à la guitare, avec le chant hurlé de Nico. Le break de l'album entre alors en action :  très thrash, batterie galopante et old-school, dévastateur.


11) MISERICORDE

Le thrash est décidément à l'honneur sur cet album !
Bien qu'il y ait des refrains en chant clair, on a le droit a du shred, des break en triolets en crescendo Guitares/Batterie, et à un Nico vociférant "mon jugement".
Même le mid tempo n'atténue pas la puissance du morceau, bien au contraire. Les backsing-vocaux accompagne une fin de haut vol.
Ce morceau est une fin possible de l'album d'après le groupe.